Achats de Nikko Hitsujino

Une petite armurerie de quartier ou le vendeur n'est peut être pas aussi honnête qu'il le prétend. Sa connaissance des armes à feu et des filières lui permettra de vous trouver à peu près tout ce qui pourrais vous faire plaisir en termes de flingues.

N'hésitez pas à pousser la porte vous serez agréablement surpris par l'atmosphère décontractée de ce magasin mais aussi par le professionnalisme de son équipe.

Sentant sa propre sécurité à cause de son nom commençant à être un peu trop connu dans les gangs, le chauffeur de taxi Nikko Hitsujino décida d'aller chercher de quoi se protéger dans l'armurerie la plus proche. Profitant de la courte pause déjeuné qu'il s'accordait entre deux courses, le japonais conduit à travers tout Vancouver avant de trouver un magasin spécialisé. Il gara son taxi juste devant, attrapa un petit plat de salade qu'il avait préparer le matin même, ainsi qu'une pile de prospectus fait maison, histoire de faire de la pub pour son taxi. N'ayant pas beaucoup de temps avant de reprendre le boulot, il commença à manger à peine entré dans le commerce. Sans portait une quelconque attention aux rayonnages fournis en armes en tout genre, il alla directement au comptoir en avalant des morceau de salade niçoise à la fourchette. Une fois devant le comptoir, il ne vit pas grand monde et en profita pour poser soigneusement les prospectus sur la table en verre, juste à côté d'autre prospectus en tout genre. Lorsque le vendeur arriva près de lui, Nikko avala une nouvelle bouchée de son déjeuné et demanda poliment :

"Bonjour monsieur, je voudrais un couteau, deux boîtes de crayons papier HB, un paquet de cure-dent, cinq cuillères et une canne à pêche s'il vous plait."

Ah oui, Nikko ne l'avait pas dit mais, pour lui les objets du quotidiens sont des armes meurtrières. A l'époque où il était homme de main, il était réputé pour tuer ses cibles avec des objets lambda. Ses plus gros furent d'égorger un mafieux avec un billet de 10 dollars et éliminer un concurrent avec un gobelet en plastique. Mais revenons en à nos moutons, le chauffeur attendit une réaction de la part du vendeur en continuant à manger.

Shane entendit la clochette tinter alors qu'il se trouvait dans l'arrière boutique. Il passa la tête par la porte et vit un asiatique poser des papiers sur le comptoir.

Il déposa le flingue qu'il était en train de nettoyer et retourna derrière le comptoir en s'essuyant les mains dans un chiffon. L'homme lui adressa la parole pendant qu'il prenait une des cartes de visites.

- Bonjour monsieur, je voudrais un couteau, deux boîtes de crayons papier HB, un paquet de cure-dent, cinq cuillères et une canne à pêche s'il vous plait.

La demande le fit sourire, l'homme était visiblement chauffeur de taxi et soit il était débile, soit un sacré farceur, soit il se foutait de sa gueule. Shane choisit de garder son calme et garda un ton posé pour lui répondre.

- Bonjour.
...
On va déjà commencer par ce qui est dans mes cordes. Les couteaux se trouvent par là.

Shane lui montra le présentoir. L'asiatique s'en approcha et le vendeur lui emboita le pas en continuant à lui parler.

- Pour le reste, vous trouverez un drugstore plus bas dans la rue, je crois qu'ils ont aussi des articles de pêche. Monsieur...

Il regarda la carte de visite avant de la ranger dans sa poche revolver.

- Hitsujino.
...
Pour le couteau, vous cherchez quoi exactement?

Nikko regarda l'homme lui parler avec un air déçu. Il n'avait que des couteaux. Il n'avait même pas un seul crayon ou cure-dent, arme très efficace soit dit en passant. Un crayon bien aiguisé pouvait facilement transpercer une main ou un cou. Même avec une mine cassé, il pouvait se révéler mortel, surtout enfoncé assez profondément dans l'œil jusqu'à toucher le cerveau. Pour les cure dents, il n'y a rien de telle pour étouffer une personne en lui faisant avalait une bonne poignée de cure-dent. Enfin, il se contenta de faire un grand sourire et regarder les couteaux de la vitrine. Tandis qu'il essayait de choisir, le vendeur lu l'un de ses prospectus, le chauffeur lui dit :

"Veuillez m'excuser d'avoir mit de la pub sur votre comptoir. Si vous voulez, je peux mettre des prospectus de votre magasin dans votre magasin. On pourrait appeler ça de la solidarité inter entreprise, qu'en pensez-vous ?"

A peine avait-il finit de parler que l'homme lui demanda quel genre de couteau il voulait. En guise de réponse, le japonais jeta sa fourchette en plastique vers l'arrière, la faisant atterrir, volontairement ou pas, pile poil dans le canon d'un fusil. Avec sa main dorénavant libre, il remonta sa manche droite, dévoilant quelque chose d'étrange. Une prothèse en bois capable de se mouvoir par elle même, sans moteur visible (enfin sans moteur tout court à vrai dire). Tranquillement, il ouvrit un compartiment faisant quasiment la longueur de son avant bras. Il regarda ensuite le vendeur et déclara :

"J'aimerai un couteau en plastique ou d'une matière autre que le métal qui rentre là dedans. Mais tout en étant bien aiguisé et aussi résistant qu'un couteau métallique. Vous avez ça ?"

Tout en attendant la réponse de son interlocuteur, Nikko referma le compartiment, rebaissa sa manche de veste et voulut recommencer à manger. Cependant, il avait oublié qu'il avait jeté la fourchette. Il plaça donc le plat au dessus de sa bouche ouverte et le vida directement à l'intérieur. Par miracle, il ne mit rien par terre, par contre ses joues avaient quadruplé de volume.

Shane était impressionné par le bras du japonais. C'était une cachette imparable. Après quelques instants de rêvasserie, il regarda le japonais.

- Ce que vous demandez est difficile à trouver. De plus les flics voient d'un mauvais œil les armes qui ne font pas sonner leurs portiques détecteurs de métaux.

Le vendeur ne savait pas s'il devait faire confiance à l'asiatique ou si le chauffeur était un indic à la solde des flics.

* Ça cause toujours les taxis, faut que je demande au vieux si ce con est clean. *

Shane hésitait sans le laisser paraitre.

- Je vais voir ce que je peux faire, revenez dans quelques temps. Pour l'instant, je n'ai que des lames en acier ou en titane.

Le vendeur retourna derrière son comptoir et fit semblant de regarder un agenda. Il tourna quelques pages pour la forme.

- Attendez.
...
Si je peux avoir quelque chose dans vos gouts, ce s'ra
...
pour vendredi de la semaine prochaine.

Il releva la tête pour regarder le chauffeur de taxi.

Après avoir terminé son plat en le vidant entièrement dans son gosier et en mâchant à peine, Nikko regarda le vendeur avec un grand sourire. Celui-ci semblait méfiant, en même temps quoi de plus normal ? Un type avec un bras en bois venait de lui demander le genre d'arme dont raffolait les terroristes ou les membres de gang voulant introduire des armes en prison. Mais le japonais n'était pas comme ça, il voulait cette arme depuis qu'il avait apprit que certaines personnes de cette ville étaient dotés de pouvoir, dont celui de contrôler le métal. Comme le taxi travaillait avec un type possédant ce genre de capacités, il voulait garder un petit atout au cas où. Il répondit donc aux question du vendeur avec une voix tranquille :

"N'ayez crainte, j'ai trop de boulot pour faire chier les flics. Mais disons que certaines personnes dans cette belle cité ont quelques affinités avec le métal. C'est plus par protection qu'autre chose."

Sur ces mots, son interlocuteur lui dit qu'il n'en avait pas pour le moment et fit semblant de lire son agenda, mais ça Nikko ne s'en doutait pas. Il le prenait pour un commerçant consciencieux. Tout en refermant la boîte contenant son déjeuner et la glissant sous son bras, il écouta le jeune homme lui dire qu'il pourrait en avoir pour le vendredi suivant, ce à quoi le taxi dit :

"Vous savez, si j'avais voulu de l'acier ou du titane, j'ai une crosse de hockey et une batte de baseball dans le coffre de ma voiture, j'adore le sport. Mais va pour la semaine prochaine. Tenez voici une réservation."

Tranquillement, il sortit un billet de dix dollars de sa poche et le posa sur le comptoir. Ben oui, un taxi ça ne roule pas sur l'or et Nikko savait qu'il devait casser sa tirelire pour un truc lui servant seulement à aiguiser ses crayons. Mettant ses mains dans les poches, il se retourna, se dirigea vers la porte et déclara :

"A vendredi alors. Bonne journée."

Comme il le souhaitait, le nouveau vendeur s'était entretenu avec son patron au sujet du japonais manchot.

- Salut Patron!

- Salut Shane. Comment ça se passe au comptoir?

- Impeccable. J'ai une question, vous connaissez un certain Nikko Hitsujino?

- Ce nom me dit quelque chose... Mais je n'arrive pas à savoir ou je l'ai entendu.

- Il est chauffeur de taxi.

- Ah oui!! Je le remet maintenant, c'est un gars réglo, un poil causant comme tout les taxis, mais il est réglo. Pourquoi ça?

- Il m'a demandé un couteau non métallique, c'est limite illégal ces trucs là et j'ai pas envie que les flics aient le magasin dans le collimateur.

- T'es un bon gars Shane, mais avec le taxi c'est bon, il est pas con il saura tenir sa langue si tu lui demande.

- Ok, boss, merci. Je vous laisse je retourne au boulot.

- Ça marche.

Suite à la conversation, Shane avait préparé une sélection des meilleurs couteaux en céramique du marché à l'intention du chauffeur. Il était lui même étonné du tranchant que ces lames arrivaient à conserver. Le livreur les avait livrés le mercredi précédant le rendez vous avec Nikko.

Vendredi, enfin. La semaine fut longue pour Nikko Hitsujino. Entre ses courses aux quatre coins de la ville, ses conventions en tout genre et ses passages dans différents commerces pour se faire de la pub, il n'avait pas eut une minute à lui. Aujourd'hui encore. Avec plusieurs de ses camarades otaku, il passa sa matinée à distribuer des tract au vue d'un salon dont il était le principal sponsor. Il profita alors de la petite pause de midi pour aller chercher ce qu'il avait commandé auprès du marchand d'armes du coin. Cependant, il n'eut pas le temps de passer chez lui avant et il avait oublié de se changer. Jusque là rien de grave, s'il ne portait pas d'habit de ninja. Ainsi, il entra dans le magasin habillé d'une combinaison orage et bleue faite maison. Il avait aussi les cheveux teint en jaune, des lentilles bleues sur les yeux et six trait noirs lui griffant les joues. Tranquillement, il traversa le magasin en regardant les différents fusils. Il regarda alors dans le canon de l'un d'entre eux et retrouva la fourchette qu'il avait laissé la dernière fois. Après l'avoir récupéré, il arriva au comptoir, attendit qu'un vendeur vienne s'occuper de lui et dit :

" Bonjour bonjour ! Je suis Nikko Hitsujino, l'homme qui ait venu chercher sa commande."

Shane était au fond du magasin en train de refaire le présentoir des version civiles des fusils d'assaut quand la clochette de la porte tinta. Il posa un M4 civil et retourna au comptoir.

- Bonjour bonjour ! Je suis Nikko Hitsujino, l'homme qui ait venu chercher sa commande.

- J'arrive monsieur Hitsujino, je suis à vous tout de suite.
...
Je pense que ce que j'ai va vous intéresser.

Le vendeur appuya sur un bouton pour déclencher la fermeture des volets roulants. Le japonais se retourna vers l'entrée, visiblement étonné.

- C'est juste histoire d'être tranquilles, je n'ai pas envie que quelqu'un vienne mettre son nez dans les affaires qui nous intéressent.

Pendant que Shane sortait les couteaux en céramiques sur le comptoir, Nikko se retourna et commença à les regarder.

- Cent pour cent céramique, invisibles aux détecteurs de métaux et aussi tranchants que le meilleur des aciers.

[Euh, à l'avenir évite de faire bouger mon perso à ma place s'il te plait]

Tranquillement, Nikko regarda les différent couteau en céramique que le vendeur lui proposait. Un par un, il les examina sous tout les coutures, il les toucha un par un. Puis, il passa à la phase de test. Tranquillement, il sortit une orage de sa poche. Il la posa ensuite sur chacune des lame proposé en y mettant la même pression. Il regarda enfin le résultat sur la peau d'orange. Ils sélectionna ainsi ceux qui avaient fait les entailles les plus coupantes. Il passa ensuite à l'esthétique des couteaux. Il en chercha un avec une forme assez fun et sobre, le mélange idéal entre l'originalité et la simplicité. Après quelques minutes de recherches, il en vit un qui semblait lui convenir. Légèrement plus petit que les autres, il avait une lame moins anguleuse que les autres et un manche d'un blanc immaculé, idéal pour la personnalisation. D'ailleurs, après l'armurerie, il irait sûrement acheter des stickers et des marqueurs dans le l'épicerie d'en face. Avec le sourire aux lèvre, il pointa le doigt vers l'arme choisit et dit comme un gamin de dix ans à qui on offrait un jouet :

"Je veux celui-là datebayo ! Combien coûte-t-il ?"

[il ne s'est pas déplacé, il s'est juste retourné comme n'importe qui de normalement constitué.]


Shane laissa le chauffeur de Taxi regarder les couteaux en paix et retourna s'occuper du présentoir. La boutique était fermée, il n'avait aucune raison de surveiller le japonais et le patron de l'armurerie l'avait donné pour quelqu'un d'honnête.

Le vendeur repensa à la proposition du chauffeur de lui faire de la pub. Une bonne idée en soi pour rameuter de la clientèle. Un taxi voit beaucoup de monde défiler dans sa bagnole et pas forcément que des enfants de cœur, le bouche à oreille compléterait ensuite cette pub de façon efficace.

Perdu dans ses pensés, le travail n'avançait pas vite. La voix de Nikko le ramena à la vente en cours.

- Je veux celui-là datebayo ! Combien coûte-t-il ?

Shane retourna au comptoir et regarda le couteau que Nikko venait de pointer du doigt. Il avait selectionné un des plus chers mais aussi de la meilleur qualité qui soit.

- Il est un peu cher, mais je vous propose un marché qui devra rester entre nous.
...
Il est à 320$ normalement, mais si vous me promettez d'envoyer tous vos clients qui cherche une armurerie ici, je vous le fait à 50$ et si j'ai quelqu'un qui me demande si je connais un taxi, je lui donne votre numéro.
...
Que ce soit bien clair, il faut me faire de la bonne pub, et de la mauvaise à mes concurrents.
Le marché vous convient?

[Je n'ai pas parler de déplacer mais de bouger et j'aime pas qu'on fasse bouger mon perso à ma place, surtout que Nikko n'est pas normalement constitué]

Apparemment, le couteau qu'avait choisi Nikko faisait partit des plus chers du lot. Il coûtait pas moins de 320$, une petite fortune pour un pauvre chauffeur de taxi, même en ayant du succès. Cependant, le vendeur décida de l'aider en lui faisant une proposition intéressante. Il dit que contre de la pub, il lui ferait un prix, 50 $. En écoutant cela, le chauffeur fut un peu surpris. Un rabais de plus de 80 %, on ne voyait pas ça tout les jours. Toutefois, c'était encore un peu trop cher pour Nikko, mais en se sacrifiant un peu, il aurait ce qu'il faut dans son porte monnaie. Enfin, il voulu émettre une condition au marché de l'autre homme. En effet, il s'agissait de la condition de dénigrer la concurrence. Il ne voulait pas faire. Le chauffeur était peut être trop bavard, mais il était honnête. Il fit donc un demi sourire, sortit plusieurs billets de dix dollars de sa poche et déclara :

"Je veux bien accepter votre marché. Par contre il hors de question que je fasse de la mauvaise pub à vos concurrents, pas sans être aller les voir avant. S'ils sont vraiment mauvais, je le dirai à mais clients. Mais vous en faites pas, je vous ferai une méga pub. Je connais quelques personnes qui me doivent des services. Et peut être même que je pourrai faire en sorte que vous ayez une pub dans le journal. Au fait, vous avez dû vous demander si j'étais de la police pour vous piéger. Mais je pourrais vous poser la question moi aussi. Ne vous vexait pas, mais vous auriez pu les appeler en me prenant pour terroriste. Enfin, je vous fait confiance, vous semblez être un type honnête."

Shane trouvait le japonais dur en affaire, mais le deal lui semble néanmoins honnête. Il avait abusé sur les conditions du marché et le savait mais cela ne lui avait rien couté d'essayer.

Il marqua une pause dans la conversation pour éviter de montrer à Nikko que les négociations étaient trop faciles. Mais sa décision était déjà prise et permettait à son nouveau plan de se mettre en place encore mieux. Il avait besoin d'être sûr que l'armurerie marche bien avant de prendre des risques en éliminant le patron si ce dernier mettait trop de temps à partir prendre sa retraite.

- Vous êtes dur en affaire monsieur Hitsujino. Laissez moi réfléchir un peu.

Shane alla se servir une tasse de café sans sucre dans un gobelet en plastique, histoire de prolonger le doute du japonais. Si toutefois il en avait. Le vendeur revint derrière le comptoir avec un petit sourire sur les lèvres. Il but un peu de son café et le déposa.

- Dur en affaire.
...
Mais ça me parait honnête. Je suis d'accord.

Shane lui tendit la main pour celer le marché.

Alors comme ça le vendeur trouvait Nikko dur en affaire. Il n'avait pas tout à fait tort après tout, s'il voulait devenir le directeur de la plus grande compagnie de transport du monde, il ne devait pas se laisser marcher sur les pieds aussi facilement. D'un simple geste de la main, il laissa le vendeur aller se prendre un café et décida de rester sur place pour patienter. Pour passer le temps, il essayait de faire des signes étranges en joignant ses deux mains de manières différentes. Il sortit même un parchemin et un pinceau de ses poches et commença à gribouiller des phrase dans sa langue natale. Ainsi, il comptait impressionner ses camarades otakus lorsqu'il reviendrait à la convention qu'il sponsorisé avec le vendeur de spiritueux du quartier. Bref, Nikko n'était pas vraiment impatient, ni même inquiet, si jamais les conditions du marché ne plaisaient pas à l'armurier, il n'aurez qu'à trouver son bonheur dans un autre magasin spécialisé ou auprès de ses anciens camarades mafieux. Toutefois, le vendeur finit par revenir et accepta le contrat. Il tendit la main au japonais que ce dernier serra en souriant :

"Marché conclut. Voici 40 dollars, vu que j'ai déjà verser 10 dollars de réservation."

Sur ces mots, il tendit avec son autre main l'argent. Il le posa ensuite sur le comptoir et attrapa son nouveau bien avec délicatesse. Puis, il le rangea dans la cachette dans son bras. Il y rentrait parfaitement. Il se retourna alors vers la sortie et, d'un geste amicale du bras, dit :

"Ce fut un plaisir monsieur. Ne vous en faites pas pour votre pub, je vous en ferai une bonne. Au fait si vous voulez un taxi, appelez-moi, j'ai laissé ma carte dans les billets. Bonne journée datebayo."