Attente d'un Taxi [PV Nikko Hitsujino]

Après avoir reçu un appel pour le moins étrange d'un certains Teddy Kemp, Nikko partit en taxi jusqu'au domicile de ce dernier. Tout en traversant la ville, le chauffeur semblait préoccupé. En effet, le type qui avait laissé un message sur son répondeur le tutoyait, pourtant ni le connaissait ni de son travail ou du convention manga auquel il se rendait souvent. Ce fut donc en subodorant quelque chose de pas très net qu'il arriva devant la maison indiqué par son client. Bien sûr, s'il pressentait une embrouille pourquoi y allait-t-il ? Parce que s'il voulait diriger la plus grande entreprise de transport du monde, il devait prendre tous ses clients. Une fois garé devant la maison, il ouvrit la porte arrière, se retourna et découvrit qui était ce mystérieux Teddy. Le gars qui l'avait prit en otage et que Nikko avait légèrement assommé. Il semblait encore plus amoché que quand il l'avait quitté. Par contre les deux flingues que le Shadow avait mit sous sa veste sans vraiment les cacher semblait en pleine forme. Il lui fit donc un sourire :

"Laissez-moi deviner, type avec une tête d'enterrement, armes avec silencieux et destination très peu fréquenté. Ca sent l'exécution sommaire tout ça ? Enfin, je tiens quand même à dire que c'est vous qui avait commencé à m'agresser la dernière fois donc j'étais en état de légitime défense. Vous compter encore me frapper si je parle trop ?"

Au bout de quelques minutes, le chauffeur de taxi arriva et lui ouvra la porte arrière et découvrit à nouveau ce gringalet d'asiatique.

"Laissez-moi deviner, type avec une tête d'enterrement, armes avec silencieux et destination très peu fréquenté. Ca sent l'exécution sommaire tout ça ? Enfin, je tiens quand même à dire que c'est vous qui avait commencé à m'agresser la dernière fois donc j'étais en état de légitime défense. Vous compter encore me frapper si je parle trop ?"

Teddy, dans un réflexe, cacha ses deux armes avec sa veste en cuir après la réflexion du chauffeur. Il commencait déjà à le saouler à parler trop et sortit une loi du code civil, c'était désespérant, comme ci un tueur allé respecté les lois. Ted leva les yeux au ciel en signe de dépit. Et puis sa derniere phrase était la cerise sur le gateau, Ted répliqua :

-Peut-être bien.

Un long silence se fit sentir dans la voiture, si long qu'on pouvait entendre une mouche sur la vitre droite avant. Ted décida de briser ce silence :

-Au lac dont tu connais le chemin s'il te plaît...

Teddy le fixait, est-ce que le chauffeur l'emmenerait ou est-ce qu'il refuserait ?