Récupération discrète d'un frère (pv : libre)

Le soleil commençait à se lever sur Vancouver. Après une soirée pour le moins tendue et mouvementée à surveiller le Sunlight, Andreï Worwotovic alla chercher son frère Boris au commissariat de la ville. Ce dernier avait volé une voiture appartenant à un membre du gang des Lotus avec un de ses amis. Malheureusement, Boris était rentré dans une bouche d'égout avec et alors qu'il essayait de s'enfuir, il fut arrêté par une patrouille de police et fut embarqué parce qu'il n'avait pas ses papiers d'identités.

A la fois énervé et fatigué, Andreï était rentré chez lui. Il prit les papiers de son frère et emmena sa fille adoptive, Micha, à son école. Il se dirigea ensuite vers le commissariat central de Vancouver. Il y entra d'un pas rapide et s'adressa poliment à un agent de l'accueil :

- Bonjour monsieur, je viens chercher Boris Worwotovic, il à était arrêté suite un contrôle d'identité et je suis venu remettre ses papiers.
- Veuillez patienter un instant monsieur, le temps que je me renseigne.

Sur ces mots, l'agent désigna un banc près de l'entrée du commissariat. Andreï s'assit donc à côté d'un avocat saoul et d'une junkie visiblement en manque. Décidément, la journée promettait d'être aussi mouvementée que la veille.

Reynolds était dans son bureau qui était en traîne, une grande quantitée de documents y étaient éparpillés. Des fichiers sur la pluparts des gangs de Vancouver, on y trouvait aussi les grand dirrigeant, les hommes d' influence et tout ceux qui avait été arrêté depuis les cinq dernières années. Bref, en une longue nuit Marshall avait apprit tout ce qui devait être su.

En cette nuit des plus mouvementés, un certain Boris Worwotovic avait volé la voiture d' un membre important d' un gang appelé " Les lotus." Il était le frère du chef des videurs au " Sunlight, " Le club branché de cette ville. Voilà qui était interressant...

Un flic cogna à la porte du détective et s' adressa à lui:

" Monsieur, Le frère de Boris Worwotovic est arrivé. "

Reynolds se leva, traversa un long couloir et ouvrit la porte qui donna accès à la réception. Trois hommes étaient assis sur un banc, un vieil homme bien saoul, un junkie aux yeux cernés et au milieu un troisième homme. Il était habillé de vêtement chic et semblait impatient. C' était lui, du moin c' est ce que Reynolds espèrait en regardant les deux autres à ses cotés..

" Qui est Andreï Worwotovic ? "

Assit entre deux personnes sur le point de vomir, Andreï commençait à s'impatienter. Cela faisait plusieurs dizaines de minutes qu'il tenait les têtes de ses voisins à distance de son costume de travail. En effet, c'était un costume que son patron lui loué pour augmenter le standing du Sunlight. Il ne tenait donc pas à le voir salit par du vomi ou autres déjections. Mais cette inquiétude n'était rien à côté de celle que son frère lui donné. Il savait que les flics n'allait pas tarder à faire le rapprochement entre Boris et le vol de voiture. Bien sûr, les flics corrompus par les gangs n'allaient pas tarder faire circuler l'information, transformant le petit frère du videur en cible vivante. Et si lui en devenait une, le chef de la sécurité et, surtout, sa fille adoptive en devenaient aussi.

Andreï espérait pouvoir arranger les choses avec les flics en charge de l'enquête. Alors qu'il cherchait quoi dire, il vit un homme s'approcher et demander :

" Qui est Andreï Worwotovic ? "

Il avait la cinquantaine et il était habillé en civil. Il devait être au moins inspecteur, mauvaise nouvelle pour Boris. Sans rien laisser paraître, Andreï se leva, lui tendit la main au policier et dit :

"C'est moi Andreï Worwotovic. Je viens ramener les papiers d'identités de mon frère."

"C'est moi Andreï Worwotovic. Je viens ramener les papiers d'identités de mon frère."

Ouf, l' inspecteur se voyait soulager en voyant que c' était le type du milieu qui lui avait répondu. Marshall déclara :

" Bien suivez-moi, j' ai à vous parlez d' une affaire des plus importantes avant. "

Reynolds prit les papiers d' identités du frère Worwotovic et les donna à la secrétaire:

" Veuiller libérer Boris Worwotovic, qu' il attend ici. "

Marshall tourna les talons et quitta la réception vers un couloir menant à une multitude de bureau. Il se retourna vers Andreï qui n' avait guère bouger:

" Alors vous venez ? "

Alors que l'inspecteur ne lui serra pas la main, voulut lui parler de chose importantes et commença à partir, Andreï s'arrêta au niveau de la secrétaire et lui demander :

"Quand mon frère sera là, vous pourriez lui dire de ne toucher à rien et de ne pas bouger, s'il vous plait?"

Il faisait ça par sécurité, il savait très bien que la fâcheuse tendance de Boris à faire des conneries était vraiment développée. Il valait donc mieux qu'il ne touche à rien. Le chef de la sécurité du Sunlight vit ensuite l'autre flic se retourner vers lui et lui demander s'il venait. Andreï répondit d'un geste affirmatif de la tête et commença à suivre l'homme à travers les couloirs et les pièces du commissariat. Ce type semblait de mauvais poil et ça tombé mal, l'estonien s'était lui aussi levé du pied gauche, même s'il ne s'était pas couché de la soirée. Ce tenant juste à côté de l'enquêteur, Andreï lui demanda d'un ton ferme, l'histoire que le flic ne le prennent pas pour un vulgaire immigré :

"De quoi voulez vous me parler inspecteur....euh, comment vous appelez-vous au fait ?"

C'est alors arrivèrent devant un bureau plutôt ancien, peut être était-ce le bureau de l'inspecteur inconnu.

Reynolds avait emmené le videur de club dans le plus vieu bureau du commissariat. Avant l' arrivée de Marshall, l' endroit servait de pièce à débarras, où l' on entreposait les vieilleries, les enquêtes réglés. Avec l' isolation des murs, Marshall a réaménagé la pièce comme bureau d' interrogation. En fait, la ville était aux gangs, la plupart des flics étaient corrompus. Ils dévoilaient toute sortes d' information pour bien peu. En ces lieux, l' inspecteur ne courait aucun risque d' être entendu.

" Je suis l' inspecteur Reynolds, je vous prie de prendre place sur cette chaise. "

Marshall tira une chaise et contourna le bureau pour s' asseoir sur une deuxième identique. Il se retourna, fouilla dans un bureau et sorti une dizaine de dossiers.

" Bien, monsieur Worwotovic, je voudrais vous parler de business. Voyez vous ici, j' ai le dossiers d' un homme appartenant à un gang. Cet homme c' est fait volé sa voiture cette nuit. Une belle Jaguar rouge décapotable, c' est drôle, le coupable vous attend devant la réception. Les preuves de sa culpabilité arriveront bientôt, j' attend encore le relevé d' empreinte. Bien lorsque je le saurai, une demi-douzaine de flics corrompu seront au courant. Je crois que ton frère aura tout au plus, une semaine à vivre. Le mec à qui il a volé cette voiture est un tueur à gages, avec une liste de crime plus long que mon bras. Alors voilà le marché, tu fais entrer un de mes hommes comme videurs. Il ne fera pas de vague, il sera une poussière dans l' atmosphère. Il gardera les yeux et les oreilles ouverts. Pour ton frère, son dossiers deviendra complètement vierge et les preuves disparaîtrons comme par magie... Alors qu' est ce que tu en dis ? "

Tranquillement, Andreï s'assit sur la chaise qu'avait tirer l'inspecteur. Il écouta ensuite avec intention les paroles de l'enquêteur à propos de son frère. En entendant son interlocuteur se tromper dans la signalisation de la voiture, Il fut intérieurement soulagé. Il savait que cette erreur était une tactique typique de la police et que, s'ils avaient recours à cette stratégie, c'était qu'il n'avait aucune preuve tangible, du moins pour l'instant. Andreî se contenta donc de poser ses mains sur le bureau avant de répondre d'une voix neutre :

"Premièrement, je pense que je peux vous tutoyer vu que vous en avez fait de même sans me demander la permission. Ensuite, ta proposition tu peux la garder. Tu ne crois pas que les mêmes flics corrompus qui pourrait vendre mon petit frère pour ce qu'il aurait, hypothétiquement, fait, ne lâcheront pas le nom de ta taupe parmi mes videurs ? Si tu ne le crois pas c'est que tu es vraiment naïf, inspecteur. Et puis, une fois qu'ils auront vendu ta taupe, les gangs le tueront et pour faire un exemple, il me tueront ainsi que toute ma famille. Donc en attendant que tu es tes soit disante "preuve" contre mon petit frère, rien ne m'empêche de le ramener chez moi. Sur ce, je vais rentrer chez moi avec Boris et aller me doucher, mais je suppose que ça t'intéresse pas."

Sur ces mots, il se leva et tendit la main vers l'inspecteur pour qu'il la sert, mais il savait que cet entretient était loin d'être terminé.

Marshall laissa parettre un sourire amusé, c' était vrai, il n' avait aucune classe, ni manière. C' était bien une des raisons pourquoi l' inspecteur n' avait pas de femme dans sa vie. Il s' appuya de ses deux mains sur la table:

" D' acord Monsieur Worwotovic, VOUS avez raison, je n' ai aucune preuve, car ce n' est pas mon enquête. L' enquête a été rapidement pris en charge par un autre inspecteur, au service des gangs.Mais le vent circule qu' une voiture a été volé et que l' on accuse votre frère dans être le coupable. Par manque de preuve l' inspecteur ripoux préfère garder le secret de cette trouvaille. Pour ce qui est de ma taupe comme vous l' appeler, n' est pas du coin, c' est un mec de l' extérieur qui n' est même pas policier. C' est un de mes hommes, mais j' ai jamais mentionné qu' il était flic. Alors sur ces derniers mots, je vous souhaites de passées une très belle soirée. Alors, je garde ma proposition et dans quelques jours votre frère fera la une dans la section nécrologique du botin quotidien"

Reynolds se releva ouvrit la porte et lança:

" Si vous n' avez rien d' autre à ajouté, je vous laisse récupérer votre frère et quitter les lieux. Bonne soirée Monsieur Worwotovic ! "

Andreï écouta encore une fois le discours du de l'inspecteur. Discours bien rôdé, en même temps depuis le temps qu'il devait interroger des gens, il devait en connaître un rayon. Le chef de la sécurité savait aussi qu'un type comme ça ne lâcherait pas le morceau jusqu'à avoir ce qu'il veut. Bien sûr, il y avait avait son petit frère et Andreï avait promit à ses parents et ses autres frères et sœurs de veiller sur lui. Tout en restant debout, il se dit qu'il fallait mieux passer un accord avec lui plutôt qu'avec les gangs pour sauver la vie de son cadet et puis c'était aussi un moyen pour rendre les rues de Vancouver plus sûr, pour sa fille. *Crétin de Boris, si les parents ne t'avais viré de chez nous, je te renverrai en Estonie à coup de pied aux fesses.* pensa-t-il en s'assaillant et en baillant. Il déclara ensuite :

"Bien monsieur l'inspecteur, je vais peut être accepter votre proposition à condition que vous répondiez à deux questions de façon simple et clair. Tout d'abord, comment comptez-vous faire disparaître les hypothétiques futur preuves à charges contre mon frère en sachant que vous n'êtes pas sur l'enquête ? Ensuite, je veux tout savoir sur votre homme, son CV, son physique, car si vous me filez un petit gratte papier tout maigre, il sera mort avant la fin de sa première journée et mon frère, vous et moi nous ne tarderons pas à le rejoindre dans la tombe. Car ne pensez pas être en sécurité derrière votre petit bureau dans lequel vous devez passer toutes vos nuits vu que vous dites bonne soirée à 8 heures du matin. Ah et si vous pouviez éviter de faire ce sourire insupportable de flic ayant réussit à obtenir ce qui voulait, sinon je me barre, déjà que votre plan paraît bien foireux."

Le type c' était rassit, Reynolds avait réussit son jeu. Worwotovic avait besoin de réponse et d' assurance. Marshall ne pouvait pas lui en vouloir, les flics du coin étaient de vrai merde, que des incompétents:

" Pour la seconde question, mon mec est un ancien membre d' un gang de rue, il a joué au football pendant de nombreuses annés avant de devenir videur dans un bar du Bronx à New-York. Il s' appelle Dean Madson et il est agé de 29 ans. Surtout, ne croyez pas que je suis le genre de flic à garder le cul, assis derrière un bureau, cette semaine jeter dont un coup d' oeil à la rubrique nécrologique, cela répondera aussi à votre première question. Il est grand temps de faire le ménage dans cette ville de merde.."

Il sorti un dossier du classeur et prit une carte dans sa poche. Il écrivit un numéro dessus et la lança à Worwotovic:

" Prenez ce bout de carton, si quelques choses ne va pas appeler ! Mon homme se présentera à vous d' ici la fin de la journée, n' oubliez pas notre entente. Maintenant, si vous voulez que je sauve votre frère, il serait grand temps pour vous de partir car les minutes nous sont comptés. Regarder dans le dossiers, c' est lui mon homme "

Dans le dossiers ce trouvait la photo de l' homme en question :

Récupération discrète d'un frère (pv : libre) Dwayne10

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Andreï écouta les paroles du flic avec attention. Celui-ci essaya de le rassurer en lui disant implicitement que le l'inspecteur corrompu chargé de l'enquête n'allait pas tarder à manger les pissenlits par la racine. Méthode direct mais efficace, pensa le chef de la sécurité en ricanant. Ce Reynolds avait des méthodes proches des siennes pour ce qui était des gens à problèmes, sauf pour son frère. L'enquêteur lui lança ensuite un morceau de carton qu'Andreï rattrapa facilement. Il le regarda et vit un numéro inscrit dessus. Calmement, il sortit son portable, commença à entrer le numéro dans ses contacts en déclarant :

"Il faudrait quand même que vous songiez à sortir plus souvent de votre bureau et vous verrez qu'on à inventé des trucs super pratique comme les téléphones portables. Plus sérieux, je vous ai mit dans mes contacts en temps que Mirage, comme ça, si jamais une personne autre que moi vous appelle de cette façon, vous n'aurez qu'à vous faire passer pour mon bookmaker. Il vous suffira juste de dire deux ou trois putains par phrases pour faire plus crédible."

Sur ces mots, le chef de la sécurité rangea son portable et relança le carton en direction du flic. Il saisit ensuite le dossier de l'homme qu'il aller envoyer à la boîte. Il fut rassuré de voir qu'il ne s'agissait pas d'un col blanc ou d'un maigrelet. Il espérait juste qu'il ne fasse pas de vague. Il posa ensuite le dossier sur le bureau, se leva et se dirigea vers la porte. Juste avant de la passer, il fit :

"Dites à votre homme de venir cet après-midi au Sunlight, à partir de 15h. C'est à cette heure-ci que je reçois les entretiens pour les postes de videurs à pourvoir. Vous avez de la chance qu'il me manque du personnel. Evitez aussi de lui faire porter un micro ou d'autre gadgets électroniques. Un de mes videur peut repérer le métal et les puces électroniques à distance. Sur ce bonne journée inspecteur, n'hésitez passer boire un coup au Sunlight car ça vous ferez du bien de sortir un peu."

Sans se retourner, Andreï sortit du bureau. Il retrouva son chemin jusqu'à l'accueil où Boris l'attendait en draguant la secrétaire. Sans s'arrêter, il attrapa son petit frère par le col en disant :

"Merci d'avoir prit soin de lui mademoiselle, au revoir."
"Eh, mais attend un peu Andreï, j'étais sur un super coup là ! Et en plus tu en as mit du temps, qu'est ce que tu faisais ?"
"Comme d'habitude crétin, comme d'habitude, je te sauve la peau."

D'un pas rapide et avec une foule de questions en tête, Andreï accompagna son frère dans leur appartement pour pouvoir enfin dormir.

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