Immobilisation forcée [Terminé]

Kate se réveilla. Elle ouvrit doucement les yeux, s'attendant à devoir les refermer à cause d'une lumière vive. Mais rien. Une douce pénombre l'accueillit. Peinant à se souvenir où elle était et les dernier évènements, elle regarda autour d'elle. Un bruit répétitif attira son attention. Elle tourna la tête, et reconnu l'une des ses machines qu'on voyait dans les hôpitaux qui surveillait un tas de chose en même temps. Elle vit aussi les perfusions et la mémoire lui revint enfin. Le labyrinthe maudit, GK, Marshall, les évènements bizarres et inexpliqué, la crise d'angoisse passagère, les morts, puis le taxi et l'admission à l'hôpital. Il lui semblait qu'elle avait dormi longtemps, mais peut-être était-ce juste une impression. Elle essaya de se relever, mais une douleur sourde se fit sentir dans son bras droit et dans ses côtes. Et elle vit qu'elle était aussi sous assistance respiratoire. Comment ne l'avait-elle pas vu plus tôt ?

Elle resta ainsi une ou deux heures, dans un état vacillant entre le sommeil et l'éveil jusqu'à ce qu'un médecin entre dans la chambre. Il lui parla, mais les mots n'atteignait pas son cerveau. Elle essaya alors de lire sur ces lèvres. Ah, il lui expliquait ce qu'elle avait. Deux côtes cassés, trois autres fêlées, une pneumonie et quelques autres petites choses. Il lui dit qu'elle devait rester un mois minimum à l'hôpital. Puis elle décrocha. Une infirmière vint changer la perfusion et l'aider à laver et enfin retirer le masque qui l'aidait à respirer.

Cela faisait quelques jours maintenant qu'elle était à l'hôpital. Kate commençait à remanger, et la douleur dans sa poitrine chaque fois qu'elle respirait diminuait. Mais elle s'ennuyait. Elle n'avait encore prévenu personne qu'elle était ici, sauf Shallan, à qui elle avait demandé de ne pas divulguer l'information, tant que les visites étaient interdites.

Elle venait d'allumer la télé, quand quelqu'un frappa à la porte. La poignée s'abaissa.

Après quelques jours à resté chez lui, Reynolds avait reçu un coup de fil. Aparemment, les flics avaient réussi à retrouver Rice:

" - Inspecteur Reynolds, nous avons localisé Kathryn Rice. Elle est hospitalisée à James Hilton. Nous sommes en routes pour aller la chercher.

- Non rester tout simplement face à sa chambre, je vais venir la cueillir moi même. "

Avec un grand sourire victorieux, Reynolds avait embarqué dans son "muscle car" et avait roulé à vive allure jusqu' à l' hôpital. Dans les couloirs blancs, Marshall avait arrêté à la cafétaria et avait commandé: deux toasts, un jus d' orange et une pomme. Il se dirrigea ensuite vers la chambre de la Spirit. Les deux flics se tenaient près de la porte. L' un d' eux lui déclara:

" - Selon les infirmières, elle écoute présentement la télé. Elle serait ici depuis huit jours.

- Bien où sont les analyses prises par les docteurs."

L' un des flics lui donna une enveloppe grise qu' il ouvra rapidement. Après avoir lu les résultats, l' inspecteur déclara:

" Deux côtes cassés, trois autres fêlées, une pneumonie et quelques autres petites choses sans importance. Elle n' ira pas bien loin, resté là, empêcher les docteurs d' entrer. Même si elle sonne. Retenez-les, je dois m' entretenir avec elle en privé. "

Reynolds cogna et entra dans la chambre. L' inspecteur posa le cabaret de nourriture sur les jambes de Rice qui était allongé dans son lit, il jeta un coup d' oeil à la montre, 8hr 26, il déclara:

" Bien voilà le petit déjeuner Miss Rice, manger, vous devez reprendre des forces..."

Errant dans les couloir de l'hôpital, Andreï venait rendre visite à une connaissance.Cependant, les hôpitaux rappelaient de mauvais souvenirs au chef de la sécurité du Sunlight. Il fallait que les dernières où il y était allé en tant que patient, c'était parce qu'il avait prit trois balles dans le ventre. A cette, il fut soigné par un ivrogne dans une clinique de campagne en Russie. Le voilà donc perdu en plein milieu des couloirs monochromes. Tandis qu'il avançait doucement en regardant dans chaque chambre pour voir s'il reconnaissait la personne qu'il voulait voir, il tomba nez à nez avec deux policiers en uniforme. Ils gardaient précieusement une chambre. Voyant que l'estonien voulait voir ce qui se passait à l'intérieur, l'un d'entre eux se colla devant lui et dit d'un ton ferme :

"Que voulez-vous monsieur ?"
"Oh, je cherche juste quelqu'un, si vous me laissiez regarder je pourrais voir si la personne que je cherche est là."
"Elle n'est pas là ! Dégagez le passage si vous ne voulez pas le regretter!"

Voyant avec quelle velléité l'agent s'interposait, Andreï décida de calmer le jeu à sa façon. Il attrapa son interlocuteur par le col et le souleva de plusieurs centimètres au dessus du sol tout en jetant un regard noir au policier. Celui-ci prit peur et voulut dégainer son arme mais il fut stoppé par son coéquipier :

"Calmez-vous tous les deux. On est dans un hôpital ici. Shark, laisse monsieur Worwotovic passer, c'est pas lui qui va aller cafter."
"Merci petit, tu iras loin si tu deviens négociateur."

Sur ces mots, le chef de la sécurité passa sa tête dans la chambre et vit l'inspecteur Reynolds et la second des Spirits. Ça tombait bien, il devait parler au flic, son agent infiltré ne s'était pas présenté au boulot depuis au moins trois jours. Cependant, il ne dit rien à part un simple bonjour puis il repartit errer dans les couloirs.

[ Il est amoureux de Kate ou quoi ?]

" Bien voilà le petit déjeuner Miss Rice, manger, vous devez reprendre des forces..."

A croire qu'il était accro, Marshall entra dans la pièce. Kathryn regardait les informations. Elle ne daigna lui accorder un regard que lorsque le journal du matin fut fini. Elle fit patienter délibérément l'inspecteur une bonne demi heure. Elle tourna alors sa tête vers elle.

-Vous êtes venu finir que ce que vous avez commencé il y a une semaine ? Dans un hôpital en plus... La vue vous a plu tant que ça ? Vous aimez les jeux érotiques ? J'espère que vous vous êtes bien remis. Pour ce qui est du petit déjeuner, il ne fallait pour vous forcer à être aimable. C'est vexant.

Elle affichait une tête neutre, mais ses méninges tournaient à plein ménages. Elle devinait que un ou plusieurs hommes devait être postés devant la porte. Marshall semblait avoir pour habituer de bafouer les règlements. Que lui voulait-il ?

Elle allait lui prendre la parole quand quelqu'un entra dans la chambre. Elle croisa le regard d'Andreï Worwotovic. Elle soutint le regard brièvement, mais elle espérait que cela soit suffisant pour que le chef de la sécurité comprenne que l'inspecteur outrepassait ses droits et qu'elle était dans une mauvaise passe. C'est alors que l'inspecteur se retourna vers elle.

- Je suis déçu mademoiselle Rice, moi qui croyais que c'était devenu plus que des jeux sexuels entre-nous, vous m'envoyez vraiment navré.
-Ben il faut croire que vous vous êtes trompé.

Quand Andreï entra dans la chambre, l'inspecteur sortit dans le couloir pour l'apostropher et il en profita pour passer un savon aux deux idiots plantés devant la porte. Kathryn en profita pour se redresser. L'inspecteur entra de nouveau dans la chambre et vérouilla la porte. Kate hésita à lui faire remarquer qu'une fois de plus, il outrepassait ses droits, mais elle garda la silence, se contentant de le regarder et de l'écouter.

"Je crois que vous venez d'arriver à la fin de la route mademoiselle Rice, vous avez tué Murray... Et blablabla..

Kate l'écoutait sans vraiment prêter attention aux paroles de l'inspecteur. Elle l'observa attentivement, et trouva enfin ce qu'elle cherchait. Un sourire discret apparu sur ses lèves. Il s'accentua légèrement quand l'inspecteur s'approcha d'elle. Pour finir, il s'assit sur le lit. Soudainement, Kate s'approcha de lui et l'embrassa. Ses mains se promenèrent dans son dos. Elle s'approcha de lui, tout en continuant à l'embrasser. Ses mains descendirent dans son dos, remontèrent, pour descendre à nouveau et attraper l'arme de service de l'inspecteur.

Quel manque de vigilance ! Elle réussit à l'enlever du holster. Elle savait qu'ensuite, il lui faudrait agir très vite. Tout en continuant de l'embrasser, elle vérifia rapidement s'il n'avait pas d'autre armes. De toute façon, elle comptait sur sa rapidité à tirer et sur l'étonnement qu'aurait provoqué son baiser. Les médecins lui avait stipulé qu'elle pouvait quitter l'hôpital, mais qu'elle devait faire attention à ne pas forcer. D'ailleurs, elle n'avait plus ni perfusion, ni câble.

Alors qu'elle arrêtait de l'embrasser, il lui sembla que l'inspecteur se rapprochait en en demandait encore... D'un geste fluide, elle sortit du lit et pointa l'arme sur l'homme.

-Toute les bonnes choses ont une fin, dit elle. Mais je dois reconnaître que ce n'était pas désagréable. Dommage qu'il n'y ai pas de sentiment qui accompagne l'acte. Qu'allez vous faire maintenant inspecteur, hein ? Vous savez aussi bien que moi que je suis capable de tirer. Je pourrais toujours faire passer ça pour une tentative de viol, poursuivit-elle en arrachant son chemisier. Comment expliquer la porte fermée ? Et je suis sûre que les deux ploucs postés devant témoignerons en ma faveur... Une idée ?

Soudainement sans que Marshall s' y entend, Rice l' avait embrassé. Elle l' avait caressé de ses lèvres assez longtemp pour prendre possession de son flingue. C' était cependant si bon, pourquoi arrêter toute de suite, Marshall s' avança plus près d' elle pour l' embrasser d' avantage mais celle-ci sorti en hâte du lit. L' arme pointer sur Reynolds, Rice déclara:

"-Toute les bonnes choses ont une fin, dit elle. Mais je dois reconnaître que ce n'était pas désagréable. Dommage qu'il n'y ai pas de sentiment qui accompagne l'acte. Qu'allez vous faire maintenant inspecteur, hein ? Vous savez aussi bien que moi que je suis capable de tirer. Je pourrais toujours faire passer ça pour une tentative de viol, poursuivit-elle en arrachant son chemisier. Comment expliquer la porte fermée ? Et je suis sûre que les deux ploucs postés devant témoignerons en ma faveur... Une idée ?

- Je ne doute pas que vous soyez dans la capacité de faire feu mademoiselle Rice cependant peu importe le nombre de fois que vous appuyerez sur la détente, vous ne m' atteindrai jamais. "

Il mit une main dans ses poches et en retira une dizaine de balles qu' il laissait tomber une à une au sol, tout en déclarant:

"- Le baiser était délectable, merci, j' avoue en avoir un peu profiter. Si mon arme aurais été chargé je n' aurais jamais laissé une sale garce y toucher..."

Il contourna Katryn qui semblait stupéfaite, il se mit entre la porte et elle.

" - Hey oui, habituellement, il est toujours charger, mais lorsque les flics m' ont appelé pour me dire qu' ils t' avaient repéré j' étais en train de nettoyé mon arme. Alors, j' étais tout surexcité par l' évènement. L' inspecteur fit comme une grimace de ravissement en disant ce dernier mot et continua de parler. je n' ai pas pris le temps de charger le revolver. "

Au moment où la dernière balles tomba au sol, l' inspecteur s' étira le bras et cogna violemment Rice qui s' effondra dans les vappes sur le lit. Il marcha jusqu' au mirroir regarda son visage de près. Avec ses ongles, il se déchira la peau, cinq longue coupure, pour les cinq doigts de la main. Avec ses dents, il se pinça la lèvre jusqu' à la faire saigné. Il pressa ensuite le bouton d' alerte et se dirrigea vers la porte de sortie. Il se retourna vers Rice et dit en sachant qu' elle comprendrait sans doute:

" Si vous trouvez le temps long en prison, vous n' aurai qu' à appeler au commisariat et demandez moi. Nous pouvons sans doute trouvez un arrengement. "

Il ouvrit la porte et cria au deux flics

" aller m' attacher cette conne, elle m' a embrassé et elle m' a coupé. Elle est complètement folle, j' ai dû la frapper... "

Katryn Rice passerait sûrement ses derniers jours attaché au lit, du moin avant d' être emmené devant la cours pour recevoir sa sentence...

"Je ne doute pas que vous soyez dans la capacité de faire feu mademoiselle Rice cependant peu importe le nombre de fois que vous appuierez sur la détente, vous ne m'atteindrez jamais. "

Kate haussa les sourcils, mais son visage se crispa lorsque l'inspecteur laissa tomber une dizaine de balle au sol, tout en lui disant qu'il avait apprécié le baiser. La jeune seconde se dit qu'en effet, il avait été agréable, mais le visage de Shallan s'imposa à elle. Le "sale garce" acheva le travaille. Il se mit entre la porte et la jeune femme tout en lui expliquant pourquoi l'arme n'était pas chargée. La dernière balle tomba au sol et Kate reçut un coup dans les côtes qui manqua de la faire hurler. Elle se retint par fierté, mais se sentit tomber au sol. Il la porta dans le lit. A moitié inconsciente, elle affermit sa prise sur l'arme.

Il s'approcha ensuite de la glace et se blessa lui même, puis donna l'alerte. Il ordonna aux policiers à l'entrée de l'attacher, mentant sur ce qu'il s'était réellement passé. Du coin de l'œil, Kate voyait les balles au sol. Trois, il lui en fallait trois seulement pour s'en sortir. Elle essaya sans trop y croire de les amener à elle. Alors qu'elle commençait à perdre espoir, et que les deux hommes s'approchaient d'elle, elle vit l'un des balles bouger. Sans chercher à comprendre, elle affermit sa pensée et attrapa les balles au vol. Alors que les deux hommes s'approchaient, ils se tournèrent vers Marshall qui leur dit quelque chose.

Tout alla alors très vite. Kathryn chargea l'arme. Elle se releva et tira deux balles dans la tête des hommes. Elle tira ensuite sur Marshall, mais il évita la balle. Celle ci se logea dans la poitrine de l'homme plutôt que dans sa tête. Une tache rouge apparu rapidement et tâcha la chemise de l'homme. Elle ramassa en vitesse les balles et s'approcha de l'homme qui la regardait stupéfait. Elle l'embrassa une dernière fois en lui faisant un clin d'œil, avant de partir, laisse le carnage derrière elle. Elle parcourut les couloirs de l'hôptial et sortit par la sortie de secours. Au préalable, elle était passée chercher les affaires de Reynolds chez les infirmières. Le bureau était, heureusement vide. Tout le monde devait être dans son ancienne chambre. Elle quitta l'hôpital sans encombres, laissant deux cadavres et un blessé grave derrière elle.

La routine.

En direction vers l' extérieur de la chambre, Reynolds s' arrêta soudain. Il entendait derrière lui un étrange son métallique. Lorsque l' inspecteur se retourna, deux balles avaient été tirer vers ses coéquipiés. Le canon de son propre fusil était à présent pointé vers lui, Marshall ne fit qu' une grimace avant d' être transpercé d' une balle au corp. Celle-ci l' embrassa une dernière fois et quitta son champ de vision. L' inspecteur tomba au sol, plié par la douleur. Il cria d' une voix souffrante:

" Il ne vous restes plus qu' une seule alternative Rice..."

Il porta la main à sa plaie et hurla. En quelques secondes la balle avait volé jusque dans la main du flic. Le sang commençait tout juste à couler à flot lorsque les docteurs entrèrent dans la chambre. Il porta la radio d' un des flics à sa bouche et dit:

" À toute les patrouilles présentent à Vancouver, Katryn Rice est en fuite, coupable du meurtre de trois flics et d' un quatrième blessé gravement, moi. Trouver tout les membres des spirits et mettez les en état d' arrestation. Pour ce qui est de Katryn Rice, elle est considéré comme armé et extrêment dangereuse. Je veux qu' elle soit appréhendé et par tout les moyens necessaires. "

La guerre contre les spirits venaient d' être officiellement déclaré...

Topic Terminé pour moi

Muhuhuhuhu...

Pour moi aussi.